mardi 11 août 2015
mardi 25 novembre 2014
Un autre personnage que je ne connais pas!
J'étais dans le train et il était assis devant moi. J'avais encore 25 minutes à parcourir avant d'arriver à destination : j'en ai profité alors pour le dessiner, histoire de me divertir!
samedi 18 octobre 2014
jeudi 19 juin 2014
Bande Dessinée et Littérature - Introduction
Le présent article fait partie d'une série de publications à venir, reprenant un travail de recherche que j'ai déjà entrepris en 2003 dans le cadre de mon mémoire de licence, qui s'intitule "Bande Dessinée et Littérature".
Ainsi, et périodiquement, je publierai les différentes parties de ce travail, à l'attention de toute personne souhaitant en apprendre davantage par rapport au sujet.
INTRODUCTION
Si l'on considère les travaux de
recherches ayant entrepris d'appréhender la Bande Dessinée tel un objet
d'approches socio-linguistiques, éducatives, encore moins littéraires, il
semble que ce moyen d'expression scripto-iconique n'a commencé à jouir d'une attention
particulière que depuis quelques décennies, il y a environ une trentaine
d'années, dirions-nous.
Il est vrai qu'aujourd'hui, les «Bandes Dessinées » (désignation que Francis
Lacassin distingue nettement de la « Bande
Dessinée »[1] dans la Grande Encyclopédie)
bénéficient graduellement d'une place d'honneur sur les rayons des
bibliothèques. Toutefois, ces magazines, qu'on n'osait pas lire ouvertement
sous peine de passer pour un illettré ne focalisant que les dessins, ou de peur
d'être désigné de public jeune, semble être absents, voire introuvables dans
une bibliothèque telle que celle d'une Faculté de Lettres et de Sciences
Humaines.
Une question obvie a, dès lors, préoccupé nombre de lecteurs,
notamment un étudiant de langue et de littérature : la Bande Dessinée ne
serait-elle pas un genre narratif sui generis ?
«
Figuration narrative » comme la désigne Burne Hogarth[2],
ou « narration figurée » dans les termes d'Antoine
Roux[3],
ou encore « expression icono- linguistique » chez P. Ferran[4],
la Bande Dessinée se traduit généralement par une séquence d'images
accompagnées d'un texte relatant une action. Laquelle définition, quelque
lapidaire qu'elle soit, semble conjuguer un support iconique qu'est l'image et
un support scriptural ou texte inscrit dans des bulles. En effet, il ne s'agit pas purement d'un
art, avance Burne Hogarth, puisqu'il dépend en partie de son contenu verbal et
pourrait bien être aussi une sorte de «
littérature ». Mais est-ce vraiment une littérature alors qu'il renonce
souvent à toute expression verbale, utilisant seulement le geste, l'expression, le mouvement ?
Par ailleurs, le « père » de la Bande Dessinée, le suisse
Rodolphe Tôpffer, l'avait qualifiée de «
littérature en estampes »[5]. Cependant, il n'en demeure
pas moins légitime de reconsidérer ce moyen d'expression du point de vue de sa
réception en tant qu'une œuvre littéraire. Projet trop ambitieux, nous
semble-t-il, que d'envisager la littérarité de la Bande Dessinée comme
considération incontestable !
Cela étant, l'intérêt du présent
travail serait de s'interroger sur la généricité littéraire de la Bande
Dessinée. Serait-elle un genre littéraire à part? Problématique épineuse à
soulever, certes ; mais la considération de quelques concepts fondamentaux
permettrait probablement d'y répondre.
Pour ce faire, nous nous proposons d'examiner, en premier lieu, le
concept de la « littérarité », étroitement lié à la notion de « genre
littéraire », afin de procéder en second lieu, à une mise en application de ce
fonds théorique sur le support de Bande dessinée qui constitue le corpus de
notre travail. Au terme de cette recherche, nous pourrions nous interroger sur
la mise au programme éventuelle de la
Bande Dessinée dans un cursus de formation littéraire de l'étudiant, bien
entendu, dé la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines.
Il paraît, par ailleurs,
indispensable de justifier le choix de l'album à étudier, Astérix et le
chaudron en l'occurrence. Les chercheurs en matière de Bande
Dessinée attestent que la série Astérix est un véritable phénomène de société
en ce sens qu'elle est la plus lue autant par les enfants que par les adultes,
en France comme dans le monde entier. En outre, Astérix et le Chaudron n'est pas sans rappeler le schéma du conte, production populaire,
prédisposée à toute approche littéraire, voire artistique. Enfin, c'est un
document conjuguant le texte à l'image sur lequel nous allons nous pencher.
[1] Au singulier, le terme désigne le moyen d'expression, le
concept, l'Art et la Technique ; et au pluriel, la création objective, le
produit, in Annie-Baron Carvais, La
Bande Dessinée. Collection « Que sais-je ? », PUF, Paris, 1985,
p. 5.
[2] Co-directeur de la School of Visual Art, à New York, ayant publié en
1967, Bande dessinée et figuration narrative, in
Annie-Baron Carvais, idem, p. 5.
[3] Antoine Roux, La
Bande Dessinée peut être éducative. L'Ecole, Paris, 1970. in Annie-Baron
Carvais, idem., p. 6.
[4] P.Ferran,
Place et rôle de la science-fiction dans
l'enseignement de la littérature au premier cycle. thèse d'Etat, Sorbonne, 1981. in Annie-Baron
Carvais, idem., p. 6.
[5] Thierry Groensteen, Astérix.Barbarella et Cie. Trésors du Musée de la Bande Dessinée d'Angoulême. Somogy édition d'art, Paris, 2000, p. 15.
vendredi 13 juin 2014
jeudi 3 avril 2014
jeudi 27 février 2014
Nouveau personnage...
Bonjour, un nouveau personnage arrive, sans aucun contexte particulier. A vous d'imaginer un nom, un caractère, un boulot, .... pour lui!
Bon courage!
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